Les séances commencent systématiquement par un échauffement spécifique au Wing Chun.
Le cœur de l’entraînement comporte:
- la pratique de la forme: c’est l’alphabet du style et sa fondation.
- des exercices solo.
- des exercices à deux, d’abord à distance…
- …puis des exercices spécifiques au combat rapproché, à travers le travail des « mains collantes » (chi sao).
En effet le wing chun comprend deux caractéristiques qui le distinguent des autres boxes et arts martiaux:
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on ne cherche pas à attaquer directement l’adversaire mais à attaquer « ses armes », à savoir ses bras et ses jambes. Ce principe est approfondi dans la deuxième forme: cham kiu.
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une fois le contact avec les bras ou les jambes établi, le travail du chi sao – les mains collantes – permet au pratiquant de développer sa sensitivité afin de trouver le plus vite possible l’ouverture pour frapper l’adversaire.
Au final, le wing chun ne veut pas s’enfermer dans un répertoire de techniques figées qui ne sauraient s’adapter à une situation « non étudiée » en cours, c’est une philosophie de combat qui repose sur 5 principes, lesquels seront approfondis à travers les différents exercices. Ces exercices préparent le pratiquant au combat, lui apprennent à improviser en toutes circonstances.
Les séances se terminent systématiquement par des exercices d’assouplissements et de relaxation.